Comment savoir s'il faut réparer, colmater ou remplacer votre toit ?
Ouest Couvreur • 17 avril 2022
Comment savoir s'il faut réparer, colmater ou remplacer votre toit ?
Les problèmes de toiture peuvent survenir n'importe quand et n'importe où. Même si le problème est mineur, il faut du temps et des efforts pour en comprendre la cause et l'ampleur. Contrairement à d'autres articles ménagers, les toits sont un peu plus compliqués et nécessitent 9 fois sur 10 l'aide d'entrepreneurs professionnels.
Si, toutefois, vous décidez de tenter votre chance et de vous attaquer au problème par vous-même, cet article vous sera utile. D'une manière générale, les problèmes de toiture ont trois solutions possibles : réparer, réparer et remplacer. Le plus grand dilemme en matière de toiture est de savoir s'il faut réparer ou remplacer le toit. Le remplacement est toujours le dernier recours, mais c'est une option que vous devrez peut-être prendre.
Vous avez identifié l'origine du problème, mais comment déterminer laquelle de ces solutions s'applique ? Continuez à lire et nous vous dirons quelle méthode est la meilleure pour chaque situation.
Réparer ou rapiécer
Il existe une légère différence entre le rapiéçage et la réparation, c'est pourquoi nous allons les aborder ensemble. Même si vous n'êtes pas un couvreur professionnel, vous pouvez toujours savoir si le problème est grave ou mineur. Le premier indice pour savoir s'il faut réparer ou remplacer la toiture est donc l'ampleur des dégâts.
Passons en revue quelques cas qui nécessitent soit une réparation, soit un rapiéçage.
- Les vents forts et les tempêtes ont tendance à endommager les toits. Le plus souvent, les dommages sont mineurs, comme un bardeau déplacé. Dans ces cas, la réparation est la meilleure option.
- Pour continuer sur le sujet des bardeaux, lorsque vous remarquez quelques bardeaux manquants ou cassés, faites-les réparer. Le mot clé ici est "deux ou trois", car un trop grand nombre de bardeaux manquants ou endommagés peut indiquer de sérieux problèmes, alors faites inspecter votre toit par un professionnel.
- Les fuites sont généralement le résultat de problèmes mineurs sur votre toit qui peuvent être résolus par une réparation. Si vous remarquez une fuite à l'intérieur de votre maison, vérifiez immédiatement votre toit et avec quelques rustines, vous l'arrêterez.
Ce sont les trois principaux cas qui vous indiqueront qu'il est temps de réparer. En outre, vous devez également tenir compte de l'âge de votre toit et de la fréquence des problèmes. Si votre toit est neuf, la réparation est votre meilleure option. Quant à la fréquence, un problème tous les 2 ou 3 mois n'est pas un problème majeur.
Remplacement de la toiture
De nombreux propriétaires veulent éviter ce problème aussi longtemps que possible, mais il faut bien y faire face pour votre sécurité et celle de votre famille. Le remplacement d'un toit n'est pas une partie de plaisir et n'est pas facile à gérer. Il est donc préférable d'être sûr à 100% que le remplacement est la meilleure solution. Vous devriez envisager le remplacement si :
- Les bardeaux sont recourbés sur les bords et vous remarquez de grandes taches de décoloration. Ce sont des signaux d'alarme qui indiquent une détérioration
- Les solins sont séparés du toit et il manque plusieurs bardeaux dans la noue du toit.
- Les gouttières sont bouchées à cause de gros débris provenant des bardeaux.
Et encore une fois, tenez compte de l'âge de votre toit. S'il a plus de 60 ans, vous devrez le remplacer dans un avenir proche, voire maintenant.
Voici quelques signes qui suggèrent que votre toiture nécessite une attention particulière :
Fuites d'eau :
Bardeaux endommagés ou manquants
Accumulation de granulés de bardeaux dans les gouttières etc
Le taux de TVA est de 5.5% la plupart du temps en passant par un couvreur.
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La durée d un toit est differente selon qu il s agit d un toit de tuiles, d ardoises, de zinc, de bardeaux ( shingle) etc
Le salaire d’un couvreur Le salaire d'un couvreur est variable. Il dépend de la qualification, de la géographie, des compétences et de l'ancienneté dans la branche. Voici les salaires moyens du couvreur constatés en province : Couvreur indépendant Entre 1 800 € et 4000 € par mois, parfois plus Taux horaire couvreur à son compte (auto entrepreneur ou société) : Entre 35 € et 56 € couvreur zingueur salarié 1 500 € brut par mois en début de carrière, 1 700 € en milieu et fin de carrière Un couvreur gagne entre 1 744 € bruts et 6 635 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 3 756 € bruts par mois Evolutions de carrière Le couvreur peut se spécialiser dans un matériau : ardoisier, zingueur (couvertures en zinc et autres matériaux tels que le cuivre ou le plomb), tuilier, couvreur spécialiste en monuments (clochers, dômes). Il peut également devenir plombier zingueur, revêtisseur-étanchéiste voire installateur de panneaux solaires. Avec de l’expérience et une formation complémentaire (BP, BM, BTS), il peut devenir chef couvreur et diriger un ou plusieurs chantiers ou encore technicien de chantier en couverture-zinguerie. Il peut aussi se mettre à son compte comme artisan en créant sa propre entreprise. Les assurances du couvreur La responsabilité civile professionnelle du couvreur (responsable du chantier) : quasiment obligatoire Tout d’abord, le couvreur doit souscrire une responsabilité civile professionnelle. Même si ce n’est pas une obligation, le fait de ne pas disposer de cette couverture constitue un gros risque pour l’entreprise. Si un problème non couvert occasionne des difficultés financières, le chef d’entreprise pourrait être tenu pour responsable car il aurait dû souscrire une assurance responsabilité civile . L'assurance responsabilité civile professionnelle ou RC pro permet de couvrir votre entreprise en cas de dommage causé à autrui. Il peut s'agir d'un dommage corporel, matériel ou immatériel. Il est conseillé de souscrire à une assurance RC pro pour pouvoir dédommager les éventuelles victimes à qui vous, vos locaux ou vos salariés auraient pu porter préjudice. e couvreur indépendant doit s’assurer de bénéficier d’une bonne couverture sociale, tant en terme de couverture accident du travail et maladie professionnelle que de retraite complémentaire. Garantie décennale couvreur : Obligatoire Ne tardez pas pour souscrire, car le tarif augmentera si vous avez exercé sans assurance. L'assurance décennale permet de couvrir pendant une durée de 10 tout dommage qui peut rendre une construction impropre à sa finalité - par exemple inhabitable - ou qui puisse affecter sa solidité (fissures, etc.). Elle est obligatoire pour les professionnels du bâtiment. A partir de 900 € / an Mutuelle d'entreprise Obligatoire La mutuelle d'entreprise est obligatoire à partir du premier salarié. Comparez les contrats pour trouver la meilleure offre. À partir de 25 € / mois Mutuelle couvreur Facultative Comparez les contrats pour trouver les meilleurs remboursements sur vos besoins (dentaire, optique, soins hospitaliers ou consultations) ( À partir de 38 € / mois Auto pro Obligatoire Vous pouvez utiliser votre assurance personnelle si vous déclarez à votre assureur l'usage professionnel de ce dernier ( 50 € / mois ) Prévoyance d'entreprise Obligatoire pour certaines conventions collectives La convention collective de votre société définit si la prévoyance est obligatoire et les seuils obligatoires de prestation à fournir à vos salariés (20 € / mois ) Prévoyance couvreur : Facultative Grâce au contrat loi Madelin, vous pouvez bénéficier d'avantages fiscaux (27 € / mois ) Multirisque professionnelle Facultative L'assurance multirisque permet de protéger une entreprise des difficultés financières qui peuvent résulter d'un accident, d'un sinistre ou d'une erreur professionnelle. Elle permet notamment de couvrir le risque incendie, les dégâts des eaux, les catastrophes naturelles ou encore le vol. Pour les artisans du BTP, un contrat d'assurance multirisque peut inclure une garantie décennale ainsi qu'une assurance RC pro. C'est la garantie indispensable si vous louez un local et si vous avez du matériel que vous désirez couvrir. A partir de 200 € / an Rencontrez un courtier en assurance professionnelles avant de vous mettre à votre compte Quelles sont les démarches pour devenir couvreur ? Le statut juridique de l’entreprise couverture – toiture S'agissant d'une activité artisanale, votre Centre de Formalités des Entreprises (CFE) sera la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. Avant de créer votre société, vous devez décider du statut juridique à adopter. En effet, vous pouvez vous exercer comme auto entrepreneur couvreur ou en société. Le statut d'auto entrepreneur est souple, rapide à mettre en place et il bénéficie d'une fiscalité allégée. C'est la forme idéale si vous voulez démarrer votre activité seul et que vous voulez maitriser vos couts de structure. Le statut d'entreprise (EIRL, EURL) et de société (SAS ou SASU) ne bénéficie pas de ces formalités allégées mais permet de protéger votre patrimoine personnel. Votre code NAF / APE vous sera automatiquement attribué une fois votre société créée. Le code principal des est le 4391B.
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Comment devenir Couvreur
Lorsque les feuilles commencent à tomber, les propriétaires s'inquiètent davantage de leurs gouttières. Sont-elles bouchées ? Fuitent-elles ? Sur le point de s'effondrer ? C'est le moment idéal pour susciter l'intérêt des clients et constituer un nouveau portefeuille d'affaires. Mais que vous remplissiez votre liste de prospects par le biais de programmes de prospection payants, de démarchage ou d'annonces dans les circulaires des boîtes aux lettres, vous devez passer à l'étape suivante : convertir ces prospects en affaires solides. En aidant à mettre en relation des propriétaires avec des professionnels de l'amélioration de l'habitat, nous pensons beaucoup à la manière dont les professionnels de la toiture développent leur activité. Après tout, ce sont des projets payants que vous recherchez, pas seulement des pistes. En examinant les données et les commentaires issus de nos recherches auprès des nombreux propriétaires avec lesquels nous travaillons chaque mois, nous avons dégagé trois grands conseils qui peuvent vous aider à tirer le meilleur parti de vos pistes de gouttières cette saison. 1. Faites un suivi Ce conseil est tout aussi important que celui d'obtenir des prospects. La différence entre un suivi "juste correct" et un suivi "optimal" peut représenter un volume d'affaires quatre fois plus important. Dans une étude récente sur les prospects, nous avons constaté que sur 1 000 prospects fournis, ceux dont le système de suivi était faible ont conclu huit ventes en moyenne, alors que les meilleurs ont conclu 32 ventes ! Si votre projet de gouttière type rapporte 3 000 euros et que vous avez payé 24 euros chacun pour ces pistes, cela peut faire la différence entre le seuil de rentabilité et un retour sur investissement de 400 %. Pour améliorer le suivi, assurez-vous que votre équipe est à la fois rapide et persévérante. En ce qui concerne la rapidité, une étude récente a montré que les entreprises ont sept fois plus de chances de fixer des rendez-vous si elles répondent à une demande dans l'heure qui suit que si elles y répondent dans les deux heures. La persistance signifie ne pas abandonner facilement une piste. Les couvreurs doivent faire au moins six tentatives de contact pour chaque piste. Et si nous savons que 55 % de tous les leads se concluent dans la semaine, il en reste encore 45 % qui prennent plus de temps et nécessitent un suivi de maturation. En fait, 15 % des pistes sont conclues plus de 30 jours après leur création. Soyez donc persévérant. 2. Synchronisez les canaux de communication Que vos prospects pour les gouttières proviennent de partenaires payants ou du démarchage de vos propres équipes, les consommateurs utiliseront divers moyens de recherche pour trouver des entrepreneurs. Lorsque les entrepreneurs montrent qu'ils comprennent le processus de sélection du propriétaire, cela peut avoir un effet d'entraînement sur les recommandations, la notoriété de la marque et les pistes organiques. L'utilisation de plusieurs techniques pour répondre et rester en contact avec les prospects est une stratégie essentielle. Dans notre dernière enquête semestrielle auprès des propriétaires, nous avons appris que 40 % des propriétaires préfèrent communiquer avec les entrepreneurs par texto, 55 % par courriel et 6 % par téléphone. Comme vous ne pouvez probablement pas savoir quel mode est préféré par chaque prospect, utilisez une variété de moyens de communication à différents moments pour engager le dialogue avec les prospects. 3. Mesurez le Retour sur investisssement (retour sur investissement) Vous avez peut-être déjà engagé le budget de prospection des caniveaux de cet automne, mais si vous faites un bon travail de mesure maintenant, l'année prochaine vous aurez une meilleure idée du budget à prévoir et des canaux par lesquels vous devez promouvoir votre entreprise. Pour chaque canal de prospection que vous utilisez, mesurez le nombre de prospects convertis, avec quel bénéfice brut, et comparez-les à l'investissement en euros que vous avez fait pour ce canal. Cela vous aidera à trouver le "point idéal" qui vous permettra de tirer le meilleur parti de votre budget marketing. Lorsque le "retour" que vous obtenez en termes de bénéfice brut est supérieur à l'"investissement" en prospects provenant d'un canal particulier, il s'agit d'une bonne stratégie commerciale qui mérite d'être répétée ou augmentée. Les sources de prospects qui ne démontrent pas un retour sur investissement positif doivent être considérées comme devant être réduites ou éliminées l'année prochaine. Faites ces calculs et sauvegardez les résultats à la fin de la saison pour vous assurer que vos investissements en prospects de gouttières continuent de coûter moins que les bénéfices de votre projet.